Les réserves obligatoires et la politique monétaire conventionnelle
Allons comprendre la politique monétaire conventionnelle, mettons la banque centrale d’un pays au cœur, les banques commerciales sont obligées d’y ouvrir un compte par le moyen duquel la BCE (Banque centrale européenne) établie sa politique monétaire qui exige trois outils fondamentaux, les réserves obligatoires que nous allons voir dans un premier temps, les opérations open market dans un second et les facilités permanentes. La politique monétaire conventionnelle exige des réserves auprès de la BCE, les fonds nommés « gelés », le dépôt d’un pourcentage des crédits que les banques commerciales accordent, un taux généralement fixé à un 1 pour cent, un exemple, un prêt de 1000€ est octroyé, 10€ doit être placer à la BCE. A cet effet un principe se découle, moins le taux exigé par la BCE est faible plus les petites banques peuvent accorder des crédits. Le pourcentage des réserves obligatoires est rarement modifié pour votre information, le dernier mis à jour date du 18 janvier 2012 où il était passé de deux à un pour cent.
Les opérations d’open market
Toujours dans le cadre de la politique monétaire conventionnelle, un des éléments phares, les opérations d’open market, partons de la base depuis le marché interbancaire, elles font également des emprunts entre elles variant de 24 heures à un an, je vais vous faire la topo, une banque A, a un client qui souhaite faire un prêt, et la banque B a un fond gelé d’un client dans son compte, A et B peuvent trouver un commun accord pour dépanner le client de la banque A pour que B en retire également profit à partir des taux d’intérêts, les transactions entre elles s’effectuent au sein de la banque centrale nationale. Mais si la banque A n’arrive pas à trouver une qui pourra lui financer que ce soit ses prêts ou son fonctionnement, elle peut se tourner vers la BC (banque centrale) qui dans sa politique monétaireconventionnelle va lui prêter avec un « taux directeur » voila ce qu’on appelle « open market »