Depuis quelques années, la Grèce ne tient plus que par les aides financières que l’Union européenne et le FMI lui accordent en contrepartie desquelles la Grèce doit manœuvrer des réformes structurelles. Malgré les enjeux financiers grecs, la Grèce a omis à son engagement, et elle n’a pas été capable d’honorer le premier terme de l’aide du FMI. En somme, 350 milliards d’euros de prêt pèsent sur la Grèce. Les enjeux financiers grecs sont énormes, plusieurs millions d’ouvriers et de fonctionnaires ainsi que d’artisans sont menacés, sans parler de la perturbation avec la zone euro, bref, tout l’équilibre politique, financier et social grec est mise en jeu.
Les prêts financiers de l’UE à la Grèce et les enjeux financiers grecs
La première chose qui concerne les enjeux financiers grecs est la confiance que lui accorde l’UE ce qui pourrait avoir des conséquences sur les prêts financiers qu’elle lui accorde.
En effet, la Grèce a omis plusieurs fois de rembourser ses dettes. La politique d’austérité contre les prêts financiers de l’Union européenne, impliquerait pour la Grèce des dizaines d’années de repli et de misère. Une résistance de sa part entraînerait sa sortie de l’UE, mais un rejet d’une dette de 270 milliards d’euros et un déséquilibre financier sur le plan international. Les enjeux financiers grecs sont donc tout aussi importants pour l’UE.
Les évolutions de la dette grecque du secteur privé et public
En adoptant l’euro, la Grèce a connu une hausse incroyable de sa dette privée qui a affecté les banques privées européennes et les banques grecques.
En s’aggravant, la dette privée a évolué en dette souveraine. En 2009, le gouvernement a même tenté de la déguiser en crise de la dette publique. Avec l’aide de l’UE, en 2010, la dette du secteur privé passe au secteur public. Alors, les bons du trésor échangeable sur les marchés financiers ne représentent plus que 29% de la dette grecque.